Trois questions à Camille Nicolle
Que représente votre illustration ?
L’image parle de déplacement d’une rive à l’autre, d’un pays à l’autre. On peut y voir un plot d’amarrage, un cordage, du vent dans les nuages… tout bouge !
Il fait écho à un projet que j’ai depuis quelques temps de suivre une péniche de transports de marchandises le long de l’Escaut, au départ de Tournai ou se trouve mon atelier jusqu’Anvers, puis traverser l’océan à bord d’un cargo jusqu’à Montréal.
Pour voir, suivre, écrire, dessiner tout ce qu’on transporte. (Dans tous les sens du mot)
Pourquoi avoir choisi d’illustrer le mois d’août ?
J’ai choisi d’illustrer le mois d’août parce que c’est le mois ou je devais traverser l’océan mais le voyage s’est décalé d’un an !)
Que peut-on vous souhaiter de mieux pour cette seconde moitié d’année 2025 ?
Je reprends les mots de Mariette Navaro, dans Nous les vagues : « Je veux être le bruit du flux et du reflux, et le chant de l’écume et l’écho de la profondeur. »
Je nous souhaite d’être en mouvement.
Camille Nicolle
Camille Nicolle a étudié le graphisme à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et a poursuivi sa formation à l’académie royale des beaux-arts de Bruxelles en illustration. En mai 2011, elle reçoit le 1er prix de la Foire Internationale du Dessin à Paris.
Formée à la pédagogie des arts plastiques, elle propose des ateliers dans des écoles, des musées ou dans la rue.
En 2011, avec Marion Fabien (plasticienne / sculptrice) et Sandra Plantiveau (plasticienne), elle crée les Ateliers tout court. L’occasion de faire ricocher les idées.
Elle a également travaillé comme assistante au sein des éditions Esperluète de 2008 à 2012. Elle y publie un texte, Réserve, avec des images de Stéphane Ebner (2011).
Pour encore plus de beauté, rendez-vous sur le compte Instagram de l’autrice ou sur son site internet.