Les soirées Chair poétique sont autant de moments uniques où la poésie prend vie sous des formes inédites. Animées par la poétesse Elya Verdal, ces rencontres célèbrent la poésie comme un art accessible à tous et toutes, un moyen de communication intime, de cœur à cœur, de corps à corps, de cœur à corps. Elya Verdal voit la poésie comme un langage souple et libre, un fluide organique qui traverse la parole, la chair et l’esprit. Au programme pour la première fois : une version de la Chair poétique avec deux autrices et la diffusion (partielle) d’une création sonore !

La rencontre

Deux femmes, deux approches, un même élan : mettre en lumière l’humanité de celleux qui sont invisibilisé·es.

Laurence Vielle explore Les Vies de Jésus – ces Jésus contemporains, chauffeur de taxi, joueur de foot, « embarqué sur son smartphone »… À la recherche de la part de sacré en chacun.

Isabelle Seret co-signe avec William, William ou le sens de la peine (Éd. Academia), récit de vie recueilli selon sa méthodologie. Sans excuse ni justification, apparaît la mesure du gâchis : celui de la famille de la victime, celui de William dont l’enfance fut « une traversée tragique », et la dénonciation d’un système de protection qui a failli.

Les autrices

Laurence Vielle, Poétesse de l’oralité

Poétesse nationale de Belgique (2016-2018), comédienne, metteuse en scène, dramaturge et agrégée de philologie romane, Laurence Vielle « écrit-dit » – elle incarne la poésie vivante. Elle collabore régulièrement avec Aurélien Dony (l’invité de la dernière Chair Poétique).

Elle porte actuallement un spectacle La Plaine (collectif), une œuvre théâtrale Le Sens de la peine performée à Lille en juillet 2025. Son dernier recueil, Les Vies de Jésus est paru aux éditions Abrapalabra Poche en 2024.

« J’écris et je dis les mots écrits, les miens ou ceux des autres. J’aime dire, cela me tient debout. »

Isabelle Seret, Sociologue clinicienne et victimologue

Ancienne journaliste RTBF formée à la victimologie appliquée, Isabelle Seret est spécialisée dans l’accompagnement des familles confrontées à la radicalisation, et experte en recueil de témoignages et reconstruction après traumatisme. Elle est également animatrice du groupe « Retissons du lien », un dispositif de justice réparatrice.

Créatrice du projet « Rien à faire, rien à perdre », elle est autrice de plusieurs livres dont Chez moi vit la violence, Mon enfant se radicalise. Son dernier ouvrage, William ou le sens de la peine (Éd. Academia, 2024) un récit de vie co-écrit est préfacé par Laurence Vielle. Elle est également autrice de pièces sonores, à découvrir ci-dessous.

Scène émergente

« Mordre sur sa chique »

Expression belge : se contenir, se retenir dans les attitudes ou dans les mots. Ces moments où l’on se tait, où l’on retient ce qui voudrait sortir… La poésie de ce qui ne se dit pas.

Ces quelques mots vous inspirent ? Participez à l’appel à textes ouvert jusqu’au 5 octobre, 4 auteur·ices seront sélectionné·es pour lire un texte de leur cru lors de la soirée !

La Chair poétique

La chair sans ‘e’ – celle du corps qui frissonne, se souvient, se transforme. Un projet qui fait de la poésie quelque chose de vivant, incarné, partagé.

Format : Conversations croisées • Lectures • Échanges avec le public

Accompagnement musical : Olivier Terwagne (improvisation)

Un dispositif créé et mis en oeuvre par Elya Verdal – voir son site.

En pratique

La soirée aura lieu le lundi 20 octobre à 19h30, à la MEDAA (rue du Prince royal 87, à Ixelles).

Pour y assister, veuillez réserver votre place en remplissant le formulaire dédié.