L’Assemblée générale de la Scam s’est clôturée avec l’élection pour le renouvellement d’une partie du Comité belge. 7 auteurs et autrices ont été élu·es, et 1 autrice a été réélue pour renouveler son mandat de 4 ans. Découvrez la composition du Comité qui vous représentera pour la saison 2025-2026 !

Sept nouveaux et nouvelles membres ont rejoint le Comité pour un mandat de 4 ans

Pascaline David, littérature

Pascaline David a été élue Présidente du Comité belge pour un mandat de 2 ans.

Pascaline David est née à Bruxelles. Après des études de philosophie, elle se forme au scénario à Avignon et au montage vidéo. Elle travaille comme monteuse de 2003 à 2013 sur des documentaires et à la télévision belge (RTBF). De 2014 à 2024, elle fonde et dirige les Éditions diagonale avec Ann-Gaëlle Dumont. Elles publieront de la littérature contemporaine, principalement des romans français et étrangers.
Pascaline David est l’autrice de plusieurs grands entretiens avec des écrivains contemporains tels que Jérôme Ferrari (diagonale/Actes Sud, 2020), Patrick Deville (diagonale/Le Seuil, Fiction & Cie, 2021) ou Laurent Mauvignier (diagonale 2021, nouvelle édition à paraître aux éditions de Minuit, août 2025). Elle est l’autrice d’un premier roman, La colère des simples (Éditions Sans escale, 2021) et membre sociétaire de la Scam depuis 2021.

Coline Grando, audiovisuel

Coline Grando est une réalisatrice française qui vit et travaille en Belgique. Elle a étudié la littérature et le cinéma à Avignon, puis a suivi une formation en réalisation à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD). Elle termine ses études en 2015 avec un court-métrage de fiction intitulé Les Saisons.
Très vite, elle s’intéresse au documentaire et commence à traiter des sujets de société. En 2017, elle réalise « La place de l’homme », un film sur le ressentis des hommes confrontés à une grossesse non prévue. En 2019, elle tourne « Les mains des femmes », un documentaire sur les médecins qui pratiquent l’avortement. En 2023, elle sort « Le balai libéré », qui raconte l’histoire de femmes de ménage ayant licencié leur patron et créé leur propre coopérative. Le film relie les luttes d’hier aux conditions de travail actuelles. Elle participe aussi à « Le souffle court », un film collectif sur les soignant.es pendant la crise du Covid.
Coline Grando aime donner la parole à celles et ceux qu’on entend peu. Elle axe sa pratique sur le respect et l’écoute des personnes qu’elle filme. Son travail s’inscrit dans un cinéma engagé et accessible.
Elle reçoit en 2023 le Prix Scam du documentaire audiovisuel.

Ihsane Haouach, littérature

Ihsane Haouach est autrice, entrepreneure sociale et actrice engagée des transitions contemporaines. Ses ouvrages Open Up Your Organisation (LannooCampus) et C’est pas personnel (Éditions Academia) interrogent nos rapports au pouvoir, à l’identité et au travail, avec une plume à la fois accessible, structurante et profondément humaine.
Multiprimée, elle fait partie des Belgium 40 under 40, un réseau de leaders engagé·es pour un avenir durable et équitable. Forte d’une expérience dans le secteur privé (innovation, gouvernance, énergie), dans le secteur public (régulation) et dans le champ social (inclusion, éducation, plaidoyer), elle tisse des ponts entre des mondes qui se côtoient rarement.
Elle contribue régulièrement au débat public par ses cartes blanches, ses prises de parole dans les médias, et ses actions sur le terrain. Par l’écriture, elle rend visibles les angles morts, propose des récits alternatifs et outille celles et ceux qui veulent transformer les organisations et les imaginaires. À la croisée du politique et du sensible, sa voix contribue à faire bouger les lignes, avec exigence, courage et ouverture.

Marie Lemeland, littérature

Marie Lemeland travaille et vit à Bruxelles. Elle est autrice, rédactrice et responsable syndicale dans le secteur de la culture et du socioculturel.
Après des études de traduction et de littérature à la Sorbonne, elle se consacre à une vie professionnelle riche en expériences diverses entre Paris, Lille et Bruxelles qui n’ont que peu à voir au départ avec la littérature ou la traduction, avant qu’elle ne se dédie à la production à la chaîne de newsletters, de contenus web et autres travaux de rédaction dans les services communication de petites et moyennes entreprises.
En 2012, elle découvre les blogs avec quelques années de retard, crée le sien, et commence à publier sous le pseudo Maldelane, en affinant ses articles, profitant de la possibilité d’aborder des sujets de société sous le prisme de l’intime avec une vision féministe pour la plupart d’entre eux.
En 2017, elle crée le projet Bande de Bâtards, une plateforme web mêlant photographies et textes en collaboration avec Svend Anderson, sur la thématique des secrets de famille liés à la filiation (www.bandedebatards.co), ou quand un individu découvre qu’il ou elle n’est pas l’enfant biologique de son ou ses parents.
En 2019, elle publie un roman largement inspiré de son blog, sous un titre choisi par la maison d’édition, et sous pseudo toujours pour ne pas parasiter le projet plus sérieux des secrets de famille liés à la filiation qu’elle est en train de déployer sous la forme d’un essai de sciences humaines. Celui-ci, Le Syndrome du bâtard (Connaître ses origines pour construire son identité) paraît aux éditions Flammarion en 2021.
Entre temps, et puisque l’image ne quitte jamais vraiment ses projets d’écriture, elle publie La Ville miraculeuse en 2020, un ouvrage de photographies et de textes en collaboration avec Genaro Bardy. Depuis, elle écrit régulièrement pour des photographes, traduisant leurs intentions visuelles et artistiques en mots : en Belgique, elle travaille ainsi régulièrement avec France Dubois et Luc Praet.
Attachée à la défense de conditions de travail dignes, elle occupe actuellement la fonction de responsable syndicale à la CSC, et accompagne les travailleurs et travailleuses des commissions paritaires du secteur de la culture et du socioculturel dans la défense de leurs droits et de leurs acquis, et ce dans un contexte économique et politique mouvant et incertain quant à l’avenir de ces secteurs.
En parallèle, elle a initié un nouveau projet d’essai littéraire sur les dynamiques de pouvoir à l’oeuvre dans les institutions et organisations à visée sociale et culturelle.

Chedia Le Roij, sonore

Chedia Le Roij est réalisatrice radiophonique. Politologue de formation, elle s’est longtemps investie dans des collectifs mobilisés par des questions environnementales et autour des enfermements. Elle est entrée dans l’univers de la radio lorsqu’une amie l’a embarquée dans la co-réalisation du documentaire « What’s up Dock ? ». Depuis cette première expérience, elle s’est formée à la création sonore à l’ACSR (Atelier de Création Sonore et Radiophonique) et au sein de Radio Panik, précieux espace de liberté et d’expérimentations.
Elle est l’autrice, entre autres, des documentaires « Quand quelqu’un est à terre, tu le relèves », « Le Mécano de l’Évasion » et « Après le Bruit » (prix SCAM du documentaire sonore 2024). Ses pièces ont été diffusées sur les radios associatives, Par Ouï Dire sur la Première, le Labo sur la RTS, au festival les yeux grands fermés à Genève, au Brussels Podcast Festival, au festival Ecoute(s) à Grenoble, Radiola…
Ses oeuvres interrogent le déclin du monde ouvrier, la violence sociale, les transformations environnementales, et les gestes, individuels ou collectifs, qui permettent de se (sou)tenir debout.
En parallèle de son activité documentaire, sur les ondes de Radio Panik, elle a co-animé une émission de plateau avec Guillermo Koslowski (« Les Singes en Hiver ») et participe à des improvisations radio-musicales collectives (« Vide&Co »). Dans le prolongement de ces expérimentations, elle a participé à la sonorisation collective du court métrage « le Scarabée d’Or » (premier prix du concours de La semaine du son/Het week van klank 2023) et à la performance live «Radio Panik fait son MetaKabaret» (Festival Longueur d’Onde 2023).
Elle co-anime aussi des ateliers radio, notamment avec des personnes incarcérées, des adolescents primo-arrivants et des demandeurs d’asile.

Alexe Poukine, audiovisuel

Après avoir suivi des cours d’art dramatique et de photographie, Alexe Poukine étudie l’anthropologie, la réalisation documentaire puis l’écriture scénaristique.
Après deux longs-métrages documentaires, Dormir, dormir dans les pierres (2013) et Sans frapper (2019) qui gagne de nombreux prix dans des festivals internationaux prestigieux, elle réalise en 2020 un moyen-métrage de fiction intitulé Palma, dans lequel elle joue le personnage principal.
Alors que son dernier documentaire Sauve qui peut, sort en salle ce printemps en France, Kika, son premier long-métrage de fiction, est projeté dans le cadre de la Semaine de la critique, à Cannes.

Mathieu Volpe, audiovisuel

De père italien et de mère belge, Mathieu Volpe (Rome, Italie, 1990) grandit dans le sud de l’Italie, avant de s’installer en Belgique pour étudier le cinéma. Ses courts métrages sont présentés dans plusieurs festivals internationaux tels que Locarno, Rome, Turin, Dok Leipzig et Fipadoc. Une jeunesse italienne, son premier long métrage documentaire, fait sa première mondiale au Festival dei Popoli en novembre 2022. En parallèle, il développe L’Or Rouge, son premier long métrage de fiction, dont le tournage est prévu en septembre 2025, ainsi qu’Itinérance, son deuxième, tous deux produits par Les Films du Fleuve. En 2025, son court métrage Eldorado remporte le Magritte du Meilleur court métrage fiction.

Une autrice réélue pour un mandat de 4 ans

Muriel Alliot, sonore

Après des études éclectiques en sciences et en histoire de l’art, Muriel Alliot s’est tournée vers le cinéma. Elle est diplômée de l’Insas en montage. Elle est autrice, réalisatrice et monteuse. Elle a notamment travaillé avec Norma Claire, Manon Coubia, Nadia Touijer, Jean-François Metz, Paola Stévenne, Lucie Thocaven.
Dans le domaine sonore, elle a écrit et réalisé plusieurs documentaires : Je veux tomber, 24 rue Bédoyère, Dans cette douce pérennité de l’ombre, Qui te soignera demain ? Elle a aussi imaginé et monté des installations, en collaboration avec la plasticienne Sylvie Rodriguez : Big Bang et Dévore.
Ses deux derniers documentaires s’inscrivent dans une forme plus large, et hybride, l’un se poursuivant en plusieurs installations sonores (Le théâtre englouti) et l’autre en recueil de témoignages au long cours, ateliers et groupes de réflexion féministes (L’art de guérir et Sorcières, sages-femmes et infirmières).
Elle est élue au comité belge de la Scam depuis 2021 pour le répertoire sonore et membre de l’Asar (Association des auteurs et des autrices de radio).

La Présidence

La Présidence sera élue par le Comité belge le mardi 10 juin.

Stay tuned!

Le Comité belge de la Scam en 2025-2026

Présidé par Pascaline David (littérature), le Comité est composé de :

  • Muriel Alliot, sonore
  • Fabienne Blanchut, littérature
  • Pauline Beugnies, audiovisuel
  • Sylvia Botella, formes émergentes
  • Pascaline David, littérature
  • Coline Grando, audiovisuel
  • Ihsane Haouach, littérature
  • Jasna Krajinovic, audiovisuel
  • Marie Lemeland, littérature
  • Chedia Le Roij, sonore
  • Myriam Leroy, littérature
  • Alexe Poukine, audiovisuel
  • Mathieu Volpe, audiovisuel

Les membres sortants

Un immense merci à Isabelle Rey, Nina Toussaint, Jérôme le Maire, Renaud Maes et Isabelle Wéry, qui quittent le Comité à l’issue de leur mandat. Merci pour la richesse des discussions, la qualité de nos échanges, pour votre engagement sans faille et votre militantisme à la fois enthousiaste et déterminé. Merci aussi pour vos contributions toujours pertinentes, votre regard attentif et bienveillant sur les nombreux dossiers traités…

Pour aller plus loin

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